Historique du regroupement

Bien que l’association fût officiellement fondée en 2011, le mouvement à l’origine de Teatricus débuta en 2008. La plateforme est née en raison du manque d’accès à l’information constaté par l’ensemble du milieu des arts, du besoin d’améliorer les conditions de pratique, mais aussi afin de rendre les échanges plus efficaces et d’augmenter les revenus.

Après avoir passé 10 ans à organiser des spectacles en tournée à l’international, Simon Gauthier, le fondateur de la plateforme, a eu l’idée de créer un outil capable de rassembler le milieu des arts et de la culture à partir de l’expertise de son entreprise, Lumin-ART Productions.

2010

En décembre, la version 1.0 de Teatricus voit le jour grâce à une aide financière d’Emploi-Québec, du ministère du Développement Économique, de l’Innovation et de l’Exportation, ainsi que de la Banque de développement du Canada.

2011

Constituée au départ d’un calendrier culturel, la plateforme Teatricus s’enrichit rapidement et est baptisée « base de données commune de la culture québécoise » par les intervenants du milieu des arts. En parallèle, le Conseil des ressources humaines du secteur culturel (CRHSC) reconnaît l’influence croissante des nouvelles technologies numériques dans l’ensemble du secteur culturel. La reconnaissance du milieu et le soutien de celui-ci pour le numérique confirment l’intérêt d’une plateforme comme Teatricus. Ainsi, l’organisme Regroupement Teatricus est officiellement enregistré.

2012

Le succès se confirme. Dès son premier anniversaire, Teatricus compte plus de 1 200 membres et propose à d’autres organismes de se connecter à sa base de données et de mettre en commun leurs différentes ressources.

L’organisme élabore un projet pilote de catalogue de spectacles numérique pour répondre aux besoins des réseaux, des diffuseurs et des producteurs. Pour ce faire, Teatricus crée le premier logiciel de planification de tournées du Canada, qui permet de repérer automatiquement les obstacles techniques des salles en tournées. Face à l’avancée technologique de l’organisme, Musicaction accepte le transfert de propriété de sa plateforme, Propagez.ca, chez Regroupement Teatricus. L’arrivée de cette technologie offre, pour la première fois, la possibilité d’organiser une tournée complète sur une seule et même plateforme. Cet ajout permet de promouvoir son spectacle, trouver des diffuseurs, organiser la tournée, faire la promotion de son événement et vendre des billets.

Une présentation de la plateforme est organisée à Québec dans le cadre du Forum mondial de la langue française devant l’ensemble des chefs de la direction du ministère de la Culture et des Communications, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de la SODEC.

2013

Regroupement Teatricus adopte un code de déontologie, une politique sur les conflits d’intérêts, une politique d’embauche, une procédure de communication entre la direction générale et le conseil d’administration ainsi qu’un calendrier des rencontres annuelles. Il procède également à la révision de ses règlements généraux et de ses catégories de membres.

Avril : Regroupement Teatricus organise, afin de présenter sa plateforme, la première table de concertation avec des réseaux de diffusion du Canada. En mai, une présentation de Teatricus faite au Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis (RIDEAU) confirme leur réel désir de se connecter à la plateforme.

Mai : Le Cirque du Soleil annonce la suppression de 3 500 emplois et demande à Teatricus de servir d’outil afin de replacer le personnel mis à pied dans l’industrie artistique québécoise.

Juin : Musicaction et le Fonds de la musique du Canada octroient un deuxième tour de financement à Teatricus pour la plateforme Propagez.ca.

Juillet : L’Association des professionnels des arts de la scène du Québec (APASQ) et le Réseau des Scènes Alternatives du Québec (RSAQ) optent, grâce à un partenariat avec Teatricus, pour la migration de tous leurs membres sur la plateforme de l’organisme. Plus de 150 professionnels reconnus de l’industrie et 65 scènes alternatives font leur arrivée sur Teatricus, qui franchit le cap des 2 400 membres.

2014

Dès janvier, Regroupement Teatricus, qui souhaite soutenir davantage la relève artistique, s’associe au Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) et offre ses services aux gagnants, sélectionnés par un jury de professionnels issus du milieu des arts. L’organisme apporte également son soutien au festival Vue sur la Relève, pour lequel plus de quarante artistes sont retenus chaque année.

En mars, dans le cadre du programme Mesure pour le développement numérique (Plateformes et réseaux numériques), le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) octroie le financement pour Teatricus 2.0 et la création d’un catalogue de spectacles INTERACTIF pour les artistes émergents.

C’est en septembre que l’organisme lance la version 2.0 de Propagez.ca. Plus intuitive et conviviale, elle permet aux professionnels de l’industrie de la musique de promouvoir leurs concerts sur les réseaux sociaux et sur les calendriers culturels québécois.

Aujourd'hui

Cinq ans après sa création, plus de 3 000 professionnels utilisent régulièrement la plateforme Teatricus. Fort de ce succès, et pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs, l’organisme décide d’innover à nouveau. Dans le cadre du Colloque international Cultures, Sociétés et Numérique, l’équipe de Regroupement Teatricus lance en avant-première sa nouvelle plateforme 2.0 (carrefourdesarts.ca), plus conviviale et ergonomique.

Une cinquantaine de personnes assistent au colloque, dont : des représentants du gouvernement du Québec (ministère de la Culture et de la Communication) et du Canada (Patrimoine canadien, Commission canadienne pour l’UNESCO); des universitaires et des chercheurs québécois, des acteurs culturels et des représentants d’organismes tels que l’ADISQ, la SODEC, l’ANEL, le CALQ, etc. On compte également dans l’assistance des représentants du gouvernement français (ministère de la Culture et de la Communication, ministère des Affaires étrangères); des représentants d’organisations internationales (UNESCO et Organisation internationale de la Francophonie), des chercheurs, des universitaires et des acteurs culturels européens et africains.